Le Yémen est plongé dans une guerre civile depuis 2014, lorsque les Houthis ont pris le contrôle de Sanaa.

Au total, 21 personnes ont été tuées mercredi dans d'intenses affrontements armés entre les forces gouvernementales yéménites et le groupe Houthi dans la province méridionale de Lahj, au sud du pays.

De féroces affrontements armés ont éclaté sur le front de Shurayjah, au nord de Lahj, où les forces gouvernementales et les militants houthis ont échangé des tirs d'artillerie et des bombardements.

Les combats acharnés ont entraîné la mort de 12 soldats gouvernementaux, dont un commandant du site, et la blessure de huit autres. Pendant ce temps, neuf militants Houthis ont été tués et plus de 15 autres blessés dans les combats.

Les affrontements à Lahj surviennent quelques jours seulement après des combats similaires entre les deux parties belligérantes dans la province méridionale de Dhalea et dans les régions voisines, soulignant l'escalade des tensions sur plusieurs fronts au Yémen.

Le Yémen reste dans un calme fragile depuis le 2 octobre 2022, lorsque les Nations Unies ont annoncé l'échec du gouvernement yéménite et du groupe Houthi à prolonger et à étendre la trêve de six mois en vigueur.

Alors que les espoirs d’une résolution pacifique du conflit yéménite de longue date continuent de diminuer, des inquiétudes grandissent quant à la reprise potentielle des hostilités et à la nouvelle aggravation de la crise humanitaire déjà grave au Yémen.

Le Yémen est plongé dans une guerre civile prolongée depuis 2014, lorsque les Houthis ont pris le contrôle de la capitale, Sanaa. En 2015, une coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite est intervenue pour tenter de restaurer le gouvernement.

Malgré les efforts diplomatiques déployés au fil des années, aucune des deux parties n’a montré la volonté de relancer les négociations visant à résoudre le conflit qui, selon les estimations de l’ONU, a coûté la vie à des centaines de milliers de personnes et poussé des millions de personnes au bord de la famine.